Rixe dans le 93 : un des adolescents blessés a succombé
L'adolescent de 17 ans qui avait été touché d'une balle en pleine tête samedi soir au Blanc-Mesnil (Seine-saint-Denis) n'a finalement pas survécu à ses blessures. Il se trouvait en état de mort clinique depuis les faits.
Un autre jeune, de 18 ans a été touché au dos. Ses jours ne seraient pas en danger. Un troisième jeune homme a été blessé à la main.
Onze personnes, soupçonnées d'avoir participé à la bagarre ou d'avoir été à l'origine des tirs par arme à feu ont été interpellées. La rixe a éclaté entre deux groupes de jeunes de deux cités sensibles, celle
des Tilleuls et celle des 212 vers 00H30, dans des
circonstances encore indéterminées.
Selon une source policière, “il y avait un contentieux entre les jeunes depuis deux ou trois jours. On sentait cela monter en puissance”.
Le jeune homme très grièvement blessé à la tête réside aux Blanc-Mesnil.
L'autre jeune, blessé dans le dos, est originaire de la même ville mais réside à Limoges, selon le maire. Ils ont été retrouvés à terre à quelques dizaines de mètres de distance.
Selon le parquet de Bobigny, un fusil à pompe a été saisi sur les lieux. La police a précisé que les jeunes gens ont été atteint par des armes de calibre différents.
Le maire (PC) du Blanc-Mesnil, Didier Mignot, a appelé ce matin “au calme et au sang-froid”. Il a réitéré son appel pour un renforcement policier dans la commune.
Cette rixe intervient alors que les députés s'apprêtent à plancher mardi sur une proposition de loi de Christian Estrosi (UMP) qui envisage de punir de prison la participation à une bande violente. Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a appelé dimanche les parlementaires à voter “à l'unanimité” ce texte.
“Les adaptations législatives en cours vont renforcer les moyens de lutter contre la violence des bandes, en particulier dans les quartiers sensibles”, a commenté Michèle Alliot-Marie dans son communiqué.
La sécurité a été renforcée au Blanc-Mesnil, avec une soixantaine de CRS en patrouille.
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