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Reprise du procès AZF : les secours dépassés

Le procès de la catastrophe d'AZF qui avait fait 30 morts et des milliers de blessés reprend cet après-midi à Toulouse. La première semaine s'est terminée sur un témoignage fort, celui de l'ancien directeur du site. Reprise aujourd'hui sur le volet de l'organisation des secours et de l’ampleur de la catastrophe.
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Les audiences reprennent aujourd'hui à 14h dans le procès AZF. La journée sera consacrée à la catastrophe en elle-même et au déploiement des secours.

Le professeur Christian Virenque est l'ancien chef du Samu, désormais à la retraite. Avec des communications vite coupées et de trop nombreux blessés, il avoue que les secours ont été dépassés. "D’abord nous avons été trahi par la télécommunication", explique-t-il. Mais surtout "nous avons eu à faire à une catastrophe à moyens dépassés", c'est-à-dire une inadéquation entre les besoins et les moyens, poursuit-il. Des blessés ont dû attendre "plusieurs heures, voire plusieurs jours" avant d’être secourus.

Le procès reprend aussi aujourd’hui avec deux nouveaux prévenus, la société Total et son ex PDG Thierry Desmarets. Ce qui constitue une satisfaction pour les victimes, mais elles ont aussi un regret : l’absence de la SNPE, la Société nationale des poudres et explosifs, qui n’est plus partie civile.

Cécile Mimaut, avec agences

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