: Reportage "Ce ne sont que des dégâts matériels" : après l'incendie impressionnant sur le campus de HEC Paris, le soulagement de la direction

Les gyrophares des camions de pompiers encerclent les restes du bâtiment calciné, une légère fumée grise se dégage encore vers minuit et imprègne l'air. Mardi soir, vers 20 heures, le feu a pris dans un amphithéâtre de HEC Paris, le bâtiment de 800 m², qui se trouve au coeur du campus à Jouy-en-Josas, a été fortement endommagé par les flammes. 

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Lorsque le feu est éteint vers 23 heures et qu'une partie des soixante pompiers mobilisés quittent le site, des élèves regardent depuis leurs chambres la fin des opérations. L'incendie n'a fait aucune victime ou blessé.

"Les étudiants sont restés calmes, il n'y a pas eu de mouvement de panique"

Et c'est le plus important pour Eric Ponsonnet, le directeur général adjoint de HEC : "Ça a été confirmé par les pompiers après avoir entièrement maîtrisé le feu, et c'est normal car il n'y avait pas d'événement à ce moment-là. Ce ne sont que des dégâts matériels, c'est toujours déplorable, mais le principal, c'est qu'il n'y ait pas de victime directe ou indirecte !", indique-t-il, soulagé.

"Les bâtiments d'étude qui sont accolés à ce grand amphi n'ont pas été affectés par le feu. Nous tenons à remercier les services d'urgence et les pompiers qui sont intervenus rapidement, mais aussi nos étudiants qui sont restés calmes, il n'y a pas eu d'évacuation ou de mouvement de panique",a-t-il également glissé au micro de franceinfo.

Une intervention de Jacques Attali interrompue

Des flammes immenses ont dévoré et détruit la toiture de cet amphithéatre Blondeau, qui peut accueillir jusqu'à 500 personnes, "le plus souvent pour des événements, pas pour des cours", indique Eric Ponsonnet. "La question qui va se poser, c'est comment on va reprendre les cours, car il faut sécuriser cette partie du bâtiment. Si c'est nécessaire, on devra reprogrammer certains cours et prendre des mesures, pour s'assurer que tout est en place, car la première chose qui compte, c'est la sécurité pour la suite des opérations. On communiquera avec l'ensemble de nos étudiants et de nos collaborateurs", précise le directeur général adjoint de HEC.

Au même moment, dans un bâtiment à proximité, se tenait une intervention de Jacques Attali, qui a dû être interrompue par le personnel de l'école : "Les fumées viennent jusqu'ici, à cause du vent, on les sent quand on sort, donc il serait peut-être plus prudent d'arrêter la conférence". Au milieu de la nuit, les pompiers ont survolé la zone avec un drone, pour éteindre les derniers points chauds et vérifier qu'il n'y ait pas un autre départ de feu. L'origine de l'incendie est inconnue pour le moment.