Cet article date de plus de treize ans.

Renault : un membre du service de sécurité déféré devant la justice

Des trois personnes placées en garde à vue vendredi et samedi dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'espionnage, deux ont été libérées dans la nuit. Aucune charge n'aurait été retenue contre eux. En revanche, la troisième est déférée devant le parquet.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Les policiers estiment que de lourdes charges pèsent sur cet ancien militaire de la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense). Il a interpellé vendredi alors qu'il s'apprêtait à prendre un avion pour la Guinée, or, fait-on savoir chez Renault, il n'était pas censé être en congé ou en déplacement.

Que lui reproche-t-on exactement ? D'avoir détourné l'argent alloué par la direction de Renault pour effectuer l'enquête interne sur les trois cadres soupçonnés d'espionnage. L'homme aurait ouvert un compte en Suisse, à Lausanne, indique un policier de la DCRI. Ce compte était semble-t-il destiné à déposer de l'argent pour un complices présumés, un ancien de la DGSE qui serait activement recherché par la police.
_ Une commission rogatoire internationale devrait être lancée pour tenter de retrouver la trace de cet argent.

Durant sa garde à vue, le suspect ne se serait pas montré très bavard. Il se serait retranché derrière une éventuelle manipulation. Il pourrait être mis en examen dans la journée pour des faits d'escroquerie.

Les deux autres membres du service de sécurité de Renault interpellés ce week-end ont été remis en liberté ce matin, ils ne seraient pas impliqués dans l'affaire, indique à France Info un policier de la DCRI, "au pire ils auraient été des petites mains, des suiveurs dociles et naïfs".

Elodie Guéguen

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.