Relaxe requise pour Hortefeux et ses "Auvergnats"
Les propos de Brice Hortefeux ne peuvent pas être considérés comme public. C’est le principal argument du parquet général de Paris pour réclamer la relaxe en appel de l’ancien ministre de l’Intérieur. L’arrêt a été mis en délibéré par la Cour au 15 septembre prochain.
En première instance, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné Brice Hortefeux à 750 euros d'amende et 2.000 euros de dommages et intérêts pour injure raciale. Les magistrats avaient alors estimé qu'il stigmatisait les arabes comme étant une source de problèmes dans ses propos tenus lors d’une réunion de l’UMP dans les Landes.
Lors d’un échange filmé avec un militant d’origine maghrébine, l’ancien ministre de l’Intérieur avait déclaré : "Il ne correspond pas du tout au prototype. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."
La diffusion de la vidéo avait provoqué un tollé politique. Brice Hortefeux s’était alors expliqué en disant qu’il parlait des Auvergnats.
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