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Quintuple meurtre de Nantes : les obsèques de la mère et de ses quatre enfants ont lieu aujourd’hui

Des centaines d'anonymes sont attendus cet après-midi à Nantes, aux abords de l'église Saint Félix, pour les obsèques des cinq membres de la famille Dupont de Ligonnes, dont les corps ont été retrouvés la semaine dernière dans la maison familiale. Le père, lui, reste introuvable.
Article rédigé par franceinfo
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Beaucoup de Nantais se disent bouleversés depuis l'annonce du drame. "Cela renvoie chacun individuellement à sa propre famille, à sa propre histoire. Je pense que c’est ça qui fédère aussi cette communion nantaise", explique cette mère de famille, qui participera cette après-midi à l’hommage rendu à Agnès Dupont de Ligonnes et à ses quatre enfants.

Leurs obsèques seront célébrées en l'église Saint-Félix de Nantes. Un lieu saint que fréquentaient régulièrement Madame Dupont de Ligonnes et ses enfants. Le cadet, Benoît, âgé de 13 ans, y était enfant de chœur. La cérémonie devrait débuter à 14h30. La famille, qui souhaite la tenue de la cérémonie "sans fleurs ni couronnes", a appelé les médias dans un communiqué à "respecter sa douleur comme celle de ses proches".

Agent secret, ancien tireur d'élite, prêtre... Xavier Dupont de Ligonnes a-t-il inventé sa vie ?

Du côté de l’enquête, le père de famille, soupçonné du quintuple meurtre, est toujours activement recherché. Et plus l'enquête avance, plus sa personnalité intrigue. Présenté par beaucoup comme un homme courtois et discret, une sorte de "monsieur tout le monde", ce fervent catholique âgé de 50 ans a pourtant montré, avant le drame, des traits de personnalité surprenants.

Voici ainsi le témoignage troublant d'un armurier nantais chez qui Xavier Dupont de Ligonnes voulait acheter une arme de poing, il y a un peu plus d'un mois. Il raconte que le père de famille s'est présenté devant lui comme étant un ancien tireur d'élite et prêtre. Il voulait une arme pour soit disant défendre sa famille, qui aurait été menacée. "Perturbé", "mythomane", a pensé l’armurier, l’invitant à plutôt aller voir les autorités.

Dans le club de tir où il était licencié depuis le mois de décembre, rien pourtant n'aurait pu apparemment éveiller les soupçons sur Xavier Dupont de Ligonnes, présenté comme un "élève discret mais jovial". Dans l'entourage de la famille, on le jugeait "aimant et disponible".

Cécile Mimaut, avec agences

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