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Quatre hommes mis en examen après avoir séquestré la gérante d'une boîte de nuit parisienne

En février, les malfaiteurs lui avaient dérobé environ 400 000 euros de bijoux et d'espèces.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La boîte de nuit "Pachamama", à Paris. (GOOGLE STREET VIEW)

Quatre hommes ont été arrêtés en début de semaine et mis en examen après avoir séquestré toute une nuit en février la gérante d'un boîte de nuit parisienne ainsi que ses proches, a appris franceinfo par les gendarmes. Les malfaiteurs avaient dérobé un butin estimé à 400 000 euros de bijoux et d’espèces.

Ce soir-là, la gérante du Pachamama, dans le XIIe arrondissement de Paris, près de la Bastille, rentre chez elle en voiture, dans les Yvelines, lorsqu’elle est arrêtée par de faux policiers. Lors de ce faux contrôle, elle est enlevée, ligotée et séquestrée dans le coffre de son véhicule et conduite à son domicile. Ses proches sont également ligotés, séquestrés et frappés le temps que les malfaiteurs fouillent l’ensemble du domicile. Ils se font remettre les clés et codes de l’établissement de nuit par la gérante. Ensuite, le groupe de malfaiteurs se sépare. Une partie séquestre de nouveau la gérante dans le coffre d'une de leurs voitures, pendant que les autres vident les coffres du Pachamama. La gérante est ensuite libérée et laissée sur une route du Val-de-Marne.

Complicité en interne

C’est le travail des gendarmes de la Section de recherches de Versailles, l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante et le groupement de gendarmerie des Yvelines qui a permis de mettre la main sur ces malfaiteurs issus de la grande criminalité organisée de la région parisienne. Ils ont mis leur plan à exécution grâce à une complicité en interne. Les chefs de cette équipe, une fratrie de quinquagénaires, sont connus depuis les années 90 dans des faits criminels. Ils ont été interpellés lundi 14 octobre en région parisienne, à leurs domiciles. 70 gendarmes ont été mobilisés.

Lors des perquisitions, trois armes de poing, un fusil à pompe, de nombreuses munitions et des dizaines de téléphones portables ont été saisis, ainsi que 500 grammes de cocaïne. Les malfaiteurs ont notamment été confondus par leur ADN.

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