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Saint-Jean-de-Luz : une professeure mortellement poignardée par un élève

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Fait divers : une professeure poignardée par un élève à Saint-Jean-de-Luz
Article rédigé par France 2 - T.Cuny, D.Basier, S. Neumayer, P. Wursthorn, V. Gascouat, A. Boutin, P. Durandeau, A. Perrin, C. Etchegaray, C. Michelland, @REVELATEURSTV, A. Boulet
France Télévisions
Mercredi 22 février, une professeure d’espagnol du lycée Saint-Thomas-d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) a été poignardée par un élève en plein cours. Une enquête a été ouverte pour "assassinat", c'est-à-dire "meurtre avec préméditation". Le lycéen de 16 ans est actuellement entendu par la police à Bayonne.

Les élèves quittent leur établissement dans le calme, au matin du mercredi 22 février. Pendant de longues minutes, ils ont été confinés. Il est 9h45 au lycée Saint-Thomas-d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), une professeure d’espagnol donne son cours. L’un de ses élèves se lève, se dirige vers elle et la poignarde au niveau du thorax, devant de nombreux lycéens. Une élève présente au moment de l’agression témoigne : "On est rentrés en classe. […] D’un coup, l’élève a planté le couteau dans la professeure. Il s’est levé très naturellement. […] Il était tranquille. Il n’a pas dit un mot."

Un "meurtre avec préméditation"

Le jeune homme, âgé de 16 ans, quitte ensuite la salle de classe. Un autre professeur appréhende l’élève jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre. Malgré l’intervention rapide des secours, la professeure de 53 ans, grièvement blessée, succombe avant son évacuation à l’hôpital. Selon les premiers éléments de l’enquête, le lycéen avait apporté avec lui un couteau dans ses affaires. Ce qui mène les enquêteurs vers la thèse de la préméditation. Jérôme Bourrier, procureur de la république de Bayonne, indique : "Une enquête a été confiée au service de la police judiciaire de Bayonne. Cette enquête est qualifiée d’assassinat, c’est-à-dire de meurtre avec préméditation." Le lycéen est, ce soir, toujours entendu en garde à vue à Bayonne. À ce stade, il n’a pas expliqué les motivations de son geste. 

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