Meurtre d’une enseignante à Saint-Jean-de-Luz : la ville basque sous le choc
Une adolescente en larmes, réconfortée par sa mère. Alors que d’autres parents attendent encore leur enfant, inquiets. L’attaque au sein même du lycée Saint-Thomas-d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) a traumatisé de nombreux élèves. Une lycéenne, confinée pendant deux heures avec son professeur, témoigne : "Ça nous a fait un peu de peine parce que le prof a craqué. Voir son prof craquer, ça fait un peu bizarre. C’est difficile de se dire que quelque chose comme ça est arrivé dans notre lycée."
Une cellule psychologique mise en place
À Saint-Jean-de-Luz, personne ne s’attendait à un tel drame. L’émotion est grande, des habitants viennent déposer quelques fleurs. Un jeune homme déclare : "J’ai le sang glacé d’entendre ça. […] J’apprends ça, je suis horrifié." Tous ceux qui connaissaient la victime décrivent une femme très investie, passionnée pas son travail. Cette attaque choque tout le corps enseignant. Une cellule psychologique a été mise en place pour tous les élèves qui le souhaitent. L’établissement sera ouvert jeudi 23 février.
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