Dimanche 29 novembre, le procureur de la République de Paris a requis la mise en examen pour les quatre policiers impliqués dans le tabassage de Michel Zecler. Trois d'entre eux pourraient être placés en détention provisoire. "Pour lui, les faits sont graves, et il y a un risque de pressions sur les témoins", rapporte le journaliste Olivier Feniet, en direct du palais de justice de Paris.Placement sous contrôle judiciaire pour le quatrième policierLa mise en examen pour violences volontaires avec des circonstances aggravantes, notamment le faux en écriture publique par personne dépositaire de l'autorité publique, a été demandée pour les trois agents qui ont roué de coups le producteur de musique. "Un crime passible des assises", rappelle le journaliste. Un placement sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'exercer ses fonctions, a par ailleurs été requis à l'encontre du quatrième policier, suspecté d'avoir lancé une grenade lacrymogène à l'intérieur du studio. "La suite de l'enquête est confiée à un juge d'instruction", conclut Olivier Feniet.