Cet article date de plus de trois ans.

Procès des attentats de janvier 2015 : le verdict de la cour d'assises spéciale

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Attentats de Janvier 2015 : le verdict de la cour d'assises spéciale
Attentats de Janvier 2015 : le verdict de la cour d'assises spéciale Attentats de Janvier 2015 : le verdict de la cour d'assises spéciale (France 3)
Article rédigé par France 3 - C.Gillard, N.Perez, F.Daireaux, E.Martin, J-M.Noel, L.Lavieille
France Télévisions

La cour d'assises spéciale de Paris a délibéré, au terme de trois mois d'audience intense. Ce procès inédit a-t-il répondu aux attentes ?

Après 48 heures de délibération, le verdict a sonné pour le procès historique des attentats de janvier 2015 : 30 ans de réclusion pour Ali Riza Polat, reconnu comme complice d'Amedy Coulibaly et des frères Kouachi. Des peines en dessous des réquisitions pour les dix accusés présents, mais la cour d'assises a reconnu que leurs actes ont aidé à la réalisation des attentats de janvier 2015. "Ce que dit cette décision c'est que, sans cette nébuleuse, il n'y a pas d'attentat, sans la nébuleuse, il n'y a pas de terroristes. Toute personne qui participe à cette nébuleuse peut être sanctionnée très sévèrement", explique Me Richard Malka, avocat des parties civiles. 

55 jours de procès 

Les peines prononcées n'effaceront pas les frustrations de 55 jours de procès. Dans le box des accusés, des absents, comme Hayat Boumeddiene, condamnée par défaut à 30 ans de réclusion. Des non-dits qui n'ont pas permis de lever des zones d'ombre. L'avocate d'Ali Riza Polat, maître Isabelle Coutant-Peyre, annonce que son client fera appel de la décision et parle d'un procès inutile : "On aurait pu se dispenser de passer deux mois et demi ou trois mois dans cette salle, parce qu'en réalité, c'est du copié-collé de l'ordonnance de mise en accusation". Ce procès aura été une étape supplémentaire dans le parcours des victimes, pour leur permettre d'avancer, six ans après les attentats. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.