Prise d'otages à Paris : "Il y a une grosse opération de police qui se déroule"
Une prise d'orage se déroule depuis le début d'après-midi à Paris porte de Vincennes. Un homme armé est entré dans le magasin Hyper Casher. Armé, il détiendrait plusieurs otages. Le signalement du preneur d'otage correspond à celui du tireur de Montrouge.
Raquel Garrido : Porte-parole du parti de Gauche, elle était présente porte de Vincennes au début de la fusillade "Il y a une grosse opération de police qui se déroule. De très nombreux policiers en gilet pare-balles sécurisent la zone. Le magasin où se déroule la prise d'otage est situé au pied d'une tour. C'est un quartier très peuplé. Il y a un peu de panique et d'excitation. Je constate que les habitants eux-mêmes, et notamment les jeunes gardent, un grand calme. "
"J'étais chez moi et tout d'un coup j'entends des coups de feu, je me mets à la fenêtre et je vois plein de policiers armés. Ils se sont mis en position en face du magasin Hyper Casher. Un monsieur est sorti, les policiers l'ont attrapé et l'ont mis dans une voiture. Maintenant, il y a plein de policiers et à côté d'Hyper Casher c'est vide et les policiers entourent le quartier ."
Ludovic a trois enfants scolarisés non loin de l'épicerie Hyper Casher
"*On a juste des contacts avec les enfants par portables. Ils nous disent qu'ils sont bloqués dans l'école mais qu'ils ne peuvent pas sortir. J'ai une fille de dix ans qui est assez touchée par rapport à ça. Une autre de 18 ans qui est assez touchée aussi et un garçon de 14 ans qui prend ça un peu comme un film de science-fiction. Ca dépend un peu des ressentis. Ils comprennent bien que c'est la suite des évènements de Charlie Hebdo. Au début, ils pleuraient tous notamment les deux filles.
Je pense que ça met quand même une psychose de voir tout ça, on a l'impression d'être en état de guerre. Après avec mes enfants je parlerais différemment en fonction de leur âge. Je vais leur expliquer que ce sont des évènements exceptionnels, qu'il faut faire en sorte d'être vigilants mais qu'il ne faut pas sombrer dans cette psychose.* "
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