Première journée de procès des agresseurs présumés de deux CRS

Des témoignages qui manquent de "fiabilité et de crédibilité", des "dénonciations" qui ne pas étayées par des "éléments matériels"... Les avocats de la défense ont débuté ce premier jour d'audience par une critique de la solidité du dossier.

La personnalité des sept prévenus, âgés de 18 à 23 ans, a ensuite été étudiée. Plusieurs d'entre eux ont déjà un casier judiciaire chargé, avec, pour certains, des condamnations pour violences sur des policiers.

Depuis ce matin, ils comparaissent au tribunal correctionnel d’Evry, dans l'Essonne, pour «violences aggravées et dégradations». En cause : l'agression, le 19 septembre 2006, aux Tarterets à Corbeil-Essonnes, de deux CRS, battus à coup de pierres et de planches de bois. L’un des fonctionnaires de police avait été gravement blessé et un large dispositif policier avait ensuite été mis en place dans la cité d'habitat social.

L’affaire avait d’abord été qualifiée de «guet-apens clairement organisé» et Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait promis de retrouver rapidement les coupables. Une thèse par la suite écartée par l'enquête, et que la justice n'a pas retenue.

Le procès doit s'achever vendredi.