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Voiture de police attaquée : le préfet de police n'ouvrira pas d'enquête administrative

Le policier qui a sorti son arme samedi, lors d'une marche contre les violences policières à Paris, ne fera pas l'objet d'une enquête administrative, a appris lundi franceinfo de source proche du dossier.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un policier a pointé son arme vers des manifestants d'une marche contre les violences policières, à Paris, le 23 septembre 2023. (OLIVIER ARANDEL / MAXPPP)

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a décidé de ne pas ouvrir d'enquête administrative sur le policier qui a sorti son arme pour faire reculer des manifestants alors que sa voiture était attaquée lors d'une marche contre les violences policières samedi 23 septembre à Paris, a appris lundi 24 septembre franceinfo de source proche du dossier.

Par ailleurs, "le préfet de police a appelé chacun des fonctionnaires" qui se trouvaient dans la voiture "pour les féliciter et leur adresser son soutien", a appris franceinfo de source proche.

Trois policiers légèrement blessés

Samedi, lors cette manifestation partie de la gare du Nord, cette voiture, coincée dans la circulation boulevard de Clichy, a été attaquée "à coup de barre de fer", avait indiqué la préfecture de police de Paris dimanche. L'un des policiers était alors brièvement sorti du véhicule arme à la main pour tenir à distance les manifestants.

Quatre policiers se trouvaient dans le véhicule et trois d'entre eux ont été "blessés légers" aux cervicales, a dit samedi Laurent Nuñez. Une enquête pour "violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique" a été confiée à la sûreté territoriale, a indiqué dimanche le parquet de Paris. Trois personnes ont été placées en garde à vue.

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