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Violences policières : "Ces faits ne résument pas la police", affirme Gabriel Attal

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Violences policières :  "Ces faits ne résument pas la police", affirme Gabriel Attal
Violences policières :  "Ces faits ne résument pas la police", affirme Gabriel Attal Violences policières :  "Ces faits ne résument pas la police", affirme Gabriel Attal (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, est l’invité des "4 Vérités" sur France 2, mardi 9 juin.

Le ministre de l’Intérieur a annoncé plusieurs mesures, lundi 8 juin, pour combattre le racisme dans la police. "C’était important de prendre des mesures face à un malaise qui s’est exprimé et qui sans doute va s’exprimer dans les jours qui viennent", explique Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et invité des "4 Vérités" sur France 2, mardi matin.


"Il y a un malaise avec une partie de la jeunesse. Il y a un sentiment chez certains jeunes, lorsque l’on échange avec eux, qu’il y a une forme d’impunité face à des actes qui sont inacceptables", précise Gabriel Attal, en ajoutant : "Ces faits ne résument pas la police, qui sont les faits de quelques-un, mais qui doivent être sanctionnés et condamnés, si l’on ne veut pas que l’opprobre soit jeté sur l’ensemble de l’institution policière".

Rentrée difficile pour les jeunes

"Derrière le terme de violence policières, il y a souvent l’idée que la police serait par principe violente […] et je ne suis pas d’accord avec cela. J’aime la police, je considère qu’elle est là pour nous protéger. Il peut y avoir des policiers [qui sont] violents gratuitement et c’est cela qu’il faut condamner et identifier", explique le secrétaire d'État.


La rentrée s’annonce difficile pour les jeunes. "Il y a une génération qui a peur d’être sacrifiée. Il n’y aura pas de génération sacrifiée, toutes les mesures qu’on est en train de prendre et de préparer [afin] que l’on trouve un moyen de s’insérer dans la formation et dans l’emploi", indique Gabriel Attal.

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