Cet article date de plus de trois ans.

Paris : plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre le racisme et les violences policières

Des rassemblements sont organisés dans d'autres villes françaises, notamment à Marseille, Lille, Toulouse ou Rennes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des centaines de personnes manifestent contre le racisme et les violences policères à Paris, le 20 mars 2021. (ALAIN JOCARD / AFP)

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi 20 mars, dans le centre de Paris, pour protester contre le racisme et les violences policières. "Une manifestation qui s'est déroulée dans le calme, avec un objectif de 5 000 à 10 000 personnes. On peut dire que l'objectif est atteint", a déclaré Emmanuel Vire, secrétaire général du Syndicat national des journalistes CGT. Selon la préfecture de police, 3 500 personnes étaient présentes dans le cortège parisien.

"Liberté, égalité, éborgné", "Floutage de gueule, démocratie floutée", "Racisme, violences policières, pénitentiaires et judiciaires, impunité : Stop aux crimes d'Etat" ou encore "Darmacron tuent nos libertés", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants. Un important dispositif policier était en place autour de la station de RER Luxembourg.

Cette manifestation est organisée à l'appel de plusieurs collectifs, dont le Réseau d'entraide vérité et justice, la Marche des solidarités et la Coordination #StopLoiSécuritéGLobale. "Stop au racisme et aux violences policières, carcérales et judiciaires ! Stop à l'impunité ! Vérité et justice pour toutes et tous ! Pas de justice, pas de paix !", a écrit dans un communiqué le collectif à l'origine de l'appel à manifester.

Les manifestants réclament notamment la suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou homicides et la suppression de la proposition de loi "sécurité globale" et du projet de loi "séparatisme". Assa Traoré, devenue l'une des voix importantes de la lutte contre les violences policières depuis la mort de son frère Adama en 2016, a listé les exigences des manifestants, notamment "la fin des contrôles d'identité permanents", la suspension des policiers accusés de racisme et "l'interdiction des techniques d'étouffement".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.