Mort d'Amadou Koumé : les policiers mis en cause repassent devant la justice
Près de six ans après la mort d'Amadou Koumé, trois policiers de la BAC vont repasser devant la justice. Ils sont jugés pour avoir pratiqué des gestes dangereux dans le cadre de l'immobilisation de l'homme, finalement décédé suite à une asphyxie.
En 2015, dans un bar parisien, Amadou Koumé, père de famille âgé de 33 ans s'installe et commande une bière. Sous l'emprise de la cocaïne, l'individu paraît nerveux. Suite à un appel de la part du patron de l'établissement, les forces de l'ordre interviennent une première fois sans succès, avant d'appeler des renforts. Ce sont ces renforts qui vont passer à l'acte de manière brutale, pratiquant une clé d'étranglement et plaquant Amadou Koumé au sol durant 6 minutes et 30 secondes. À leur arrivée au commissariat du 10e arrondissement, l'individu arrêté est en arrêt respiratoire. Il sera déclaré mort en raison d'un œdème lié à une asphyxie.
Des pratiques dangereuses
Plus tard, il aura été noté que les techniques employées par les policiers de la BAC sont dangereuses pour la santé des individus interpellés et que le plaquage ventral doit être effectué le moins longtemps possible. Du côté de la police des polices, on estime que les policiers ne sont pas en tort. Pour la compagne d'Amadou Koumé, "c'est un soulagement" de savoir que les policiers vont de nouveau être jugés.
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