Cet article date de plus de trois ans.

Migrants : l'IGPN saisie après l'évacuation violente place de la République

Publié
Durée de la vidéo : 3 min
Migrants : l'IGPN saisie après l'évacuation violente Place de la République
Migrants : l'IGPN saisie après l'évacuation violente Place de la République Migrants : l'IGPN saisie après l'évacuation violente Place de la République (France 3)
Article rédigé par France 3 - M.Bougault, N.Perez, H.Huet, T.Cuny, B.Laigle, N.Salem, P.Miette, S.Neumayer
France Télévisions
France 3

L'IGPN a été saisie après les images diffusées lundi 23 novembre lors de l'évacuation violente du démantèlement d'un camp de migrants place de la République, à Paris. Sophie Neumayer, journaliste, est en direct de la place Beauvau, mardi 24 novembre. 

Lundi 23 novembre, vers 19 heures, des migrants et des associations déplient des tentes sur la place de la République, à Paris. Ils sont venus alerter les autoriser sur leur situation, réclamant des places d'hébergements. La préfecture de police ordonne l'évacuation. Les tentes sont retirées par les forces de l'ordre alors même que des hommes sont à l'intérieur. Les coups fusent de part et d'autre. Des policiers assènent des coups de pied et coups de matraque. 

Des images "choquantes"

David Le Bars, syndicat des commissaires de la police nationale, admet que les images sont choquantes : "il faut le reconnaître, il y a des actes, ici ou là, qui sont inappropriés pour un policier ou un gendarme." L'évacuation a fait réagir Gérald Darmanin sur Twitter : "Certaines images de la dispersion du campement Place de la République sont choquantes." La police des polices a été saisie, elle rendra ses conclusions sous 48 heures au ministre de l'Intérieur. Sophie Neumayer, journaliste, est en direct de place Beauvau : "l'affaire tombe en plein débat à l'Assemblée nationale de son projet de loi controversé sur la sécurité globale, dont l'article 24 prévoit notamment de pénaliser la diffusion malveillante de l'image des policiers."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.