: Vidéo L'année noire du 36 Quai des Orfèvres
Après la garde à vue du patron de la PJ, Bernard Petit, une équipe de France 2 revient sur l'année noire du 36 quai des Orfèvres.
Le 36 Quai des Orfèvres traverse une année noire. Le patron de la PJ, Bernard Petit a été placé en garde à vue mercredi 4 février pour violation du secret de l'instruction. Après cette nouvelle affaire, la réputation de cette institution est sérieusement entachée.
L'an dernier, Bernard Petit, patron de la Police judiciaire parisienne, prônait le devoir d'exemplarité alors que certains de ses hommes étaient soupçonnés de viol sur une touriste dans les mythiques locaux du 36 Quai des Orfèvres. Aujourd'hui, c'est le patron lui-même qui est mis en cause. Il y a quelques mois encore, dans les coulisses, certains policiers déclaraient dépités que l'institution ne pouvait pas tomber plus bas. Éclaboussée par l'affaire du viol en avril, puis celle de la cocaïne en juillet, ces trois affaires en moins d'un an viennent entacher la crédibilité de la PJ.
Une image ternie
Claude Cancès y a passé 35 ans, et il espère aujourd'hui que ces scandales ne feront pas oublier l'abnégation de ses collègues. "Je suis très triste, ça fait beaucoup de mal (..) Voir qu'aujourd'hui par la faute d'un ou deux, cette image est ternie", déclare au micro de France 2 l'ancien directeur régional de la PJ.
Si les preuves dans cette affaire sont avérées, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve a promis d'être d'une fermeté absolue.
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