: Vidéo Joué-lès-Tours : la piste islamiste privilégiée
L'agresseur des trois policiers n'était pas connu des services de renseignements, mais la cellule antiterroriste du parquet de Paris a été saisie de l'affaire. France 3 revient sur cette affaire.
Bilâl Nzohabonayo, l'homme qui a agressé samedi 20 décembre trois policiers à l'arme blanche au commissariat de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) est un Français originaire du Burundi, converti à l'islam depuis 4 ans. Abattu par l'un des agents de police, le jeune homme de 20 ans avait posté le drapeau de Daesh, jeudi 18 décembre, sur sa page Facebook.
Sous l'influence de son frère connu pour ses positions radicales
Si le jeune homme n'était pas fiché par les services de renseignements, il semble qu'il était depuis plusieurs mois sous l'influence de son frère Brice, connu lui pour son islamisme radical et son projet de partir en Syrie. Des éléments qui ont poussé la cellule antiterroriste du parquet de Paris à se saisir du dossier. "C'est clair qu’un individu qui attaque un commissariat (...), en criant 'Allah Akbar', il y a de quoi se poser la question de savoir s'il a agi seul, s'il a agi sur ordre", commente Jean-Luc Beck, procureur de la République à Tours.
Il était revenu à la mosquée il y a une dizaine de jours après plusieurs mois d'absence. "Le jeune était énervé, était stressé, il ne voulait pas me parler", témoigne Mohamel Abdellaouy, directeur de l'Association de la mosquée de Joué-lès-Tours. Il avait seulement évoqué, sans plus de détails, des problèmes familiaux, "après il était parti pleurer".
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