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Vidéo "13h15". Police : "On a changé de métier... Il faut s'adapter", affirme un membre de la Brigade anti-criminalité

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13h15 le samedi. Police : "On a changé de métier... Il faut s'adapter", affirme un membre de la Brigade anti-criminalité
13h15 le samedi. Police : "On a changé de métier... Il faut s'adapter", affirme un membre de la Brigade anti-criminalité 13h15 le samedi. Police : "On a changé de métier... Il faut s'adapter", affirme un membre de la Brigade anti-criminalité
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Aujourd’hui, les forces de l’ordre sont parfois confrontées à des individus armés de fusils d’assaut… Pour faire face au mieux à ces situations, leur équipement a été amélioré. Cela n’empêche pas les policiers, même les plus aguerris, de ressentir de l’appréhension en allant au travail… Extrait de "13h15 le samedi" du 15 octobre.

L'agression de quatre policiers à Viry-Châtillon le samedi 8 octobre dans l'Essonne a marqué tout le monde dans les commissariats. Même les plus aguerris, même les mieux armés. Comme Thierry, trente ans de police, dont vingt de Brigade anti-criminalité de nuit à Paris. 

Ce membre de la BAC connaît donc les situations les plus dures. Il est notamment intervenu lors de l’attaque terroriste du Bataclan le 13 novembre 2015. Avant de partir pour une patrouille dans la nuit parisienne, Thierry passe en revue les armes dont il a désormais besoin.

"On sent vraiment l’envie de tuer du policier"

Sur la table du commissariat, des grenades de désencerclement qui projettent des éléments en plastique assez dur "qui ont un effet dispersant". Il y a aussi un pistolet 9 mm pour "quand on monte un cran de plus", avec deux chargeurs de quinze cartouches. "On a récemment été dotés de fusils d’assaut HK G36 avec des munitions militaires, car c’est une arme de guerre. Cela nous permet d’intervenir contre des individus armés de fusils d’assaut. On a la possibilité de rivaliser avec ces gens-là. On a changé de métier. il faut s’adapter…" explique le policier.

"On ne va plus de la même façon au travail. On y va avec plus de méfiance, d’appréhension, en étant de plus en plus prudent. Le contexte est assez tendu. On sent vraiment l’envie de tuer du policier, affirme-t-il. On a tous une famille, des enfants… Le but n’est pas de se faire tuer, mais de pouvoir rentrer à la maison…"

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