Cet article date de plus de quatre ans.

Toulouse : deux policiers mis en examen et écroués pour corruption lors d'un contrôle routier

Ils sont soupçonnés d'avoir laisser son permis de conduire à un livreur moyennant finances.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Occitanie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un contrôle de police (photo d'illustration). (VICTOR VASSEUR / RADIO FRANCE)

Deux policiers, soupçonnés de corruption, ont été mis en examen mardi 18 février à Toulouse, rapporte France Bleu Occitanie. Les deux fonctionnaires sont soupçonnés d'avoir reçu plusieurs centaines d'euros de la part d'un livreur, au cours d'un contrôle routier, afin que ce dernier n'ait pas son permis retiré. Ils ont été mis en examen pour "corruption passive" et placés en détention provisoire.

Le patron du livreur a porté plainte

Cet arrangement présumé entre le livreur et les policiers aurait pu rester secret. Mais le livreur et son patron ont déposé une plainte la semaine dernière, rapporte France Bleu Occitanie.

Selon les déclarations du livreur, ce sont les deux policiers qui lui ont proposé ce marché, précise le parquet de Toulouse dans un communiqué. Le livreur avait pris soin d'enregistrer les échanges ayant conduit à cette remise de fonds.

Le parquet de Toulouse avait décidé lundi l'ouverture d'une information judiciaire. Les deux policiers soupçonnés avaient été placés en garde à vue le week-end et étaient entendus depuis. Le parquet de Toulouse a décidé hier l'ouverture d'une information judiciaire. Au cours de leurs auditions, ils ont reconnu les faits, indique le parquet.

Le secrétaire régional du syndicat Unité SGP FO Police, Didier Martinez, a réagi au micro de France Bleu Occitanie sur les conséquences de l'affaire : "C'est évidemment un événement qu'on ne voit qu'extrêmement rarement. (...) Malheureusement, une affaire comme celle-là va entacher tout le travail, toute l'abnégation du personnel de la police, ça va leur occasionner du préjudice et quelle qu'en soit l'issue."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.