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Strasbourg : une enquête ouverte après des menaces contre un bureau de police

Le bureau de police du quartier Hautepierre à Strasbourg a été victime de menaces. Plusieurs plaintes ont été déposées et une enquête ouverte.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des voitures de police devant le commissariat de Bordeaux, le 8 février 2016. (Photo d'illustration) (REGIS DUVIGNAU / REUTERS)

Des plaintes ont été déposées et une enquête ouverte à Strasbourg après des menaces visant le bureau de police du quartier Hautepierre, a appris franceinfo auprès du parquet de Strasbourg. 14 policiers du bureau ont par ailleurs l'intention de porter plainte prochainement pour "menaces de mort", indique un syndicat de police contacté par France Bleu Alsace. 

Lettre de menaces et dégradations

D'après plusieurs sources syndicales, une lettre de menace a été déposée dans la boîte aux lettres du bureau de police et l'interphone a été brûlé dans la nuit du dimanche 8 décembre au lundi 9. Sur cette lettre, que franceinfo a pu consulter, il est écrit en lettres capitales : "Ceci est un message de la part des voyous comme vous nous surnommez. Vous allez arrettez de nous déranger sinon vous allez le payer cher, on connais tout (…) Si vous voulez subir aucune représaille fermez vos geules et occupez vous de vos affaires (…) PS : la direction du quartiers :) Joueux noel". Cette lettre, truffée de fautes d'orthographes, se termine par le symbole de l'interdiction de stationner.

Mesures de protection

Les syndicats de police réclament des mesures de protection pour le bureau de police de Hautepierre. Ils souhaitent notamment l'installation d'un système de vidéo surveillance et "l'obtention de places de stationnement devant le bureau réservées aux véhicules de police et aux fonctionnaires pour permettre une meilleure surveillance des véhicules et éviter la déambulation dans le quartier à heures régulières des fonctionnaires menacés". Les syndicats évoquent notamment deux cas de policiers dont les pneus de voitures ont été dégonflées la semaine dernière.

Ces dernières semaines, plusieurs cas de menaces à l'égard de policiers ont été recensés. C'est dans ce contexte que le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner se rend à Strasbourg mercredi 10 décembre pour la commémoration de l'attentat sur le marché de noël.

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