Pour le maire de Viry-Châtillon, "il faut aider les policiers à éradiquer définitivement les trafics à la Grande Borne"
Le maire de Viry-Châtillon, Jean-Marie Vilain, a estimé lundi 10 octobre que l'agression au cocktail Molotov de quatre policiers samedi 8 octobre montre à quel point les trafiquants "sont capables de défendre leur business".
Le maire (UDI) de Viry-Châtillon (Essonne), Jean-Marie Vilain, a estimé lundi 10 octobre sur France Bleu Paris qu'il fallait "laisser travailler les policiers" et "les aider à éradiquer définitivement les trafics de stupéfiants à la Grande Borne", quartier en lisière duquel s'est produit samedi 8 octobre l'agression au cocktail Molotov de quatre policiers. Le pronostic vital de l'un d'entre eux, gravement brûlé, était engagé dimanche 9 octobre.
La "protection d'un quartier" était visée
Le maire de Viry-Châtillon a souhaité que les trafiquants, soient "lourdement condamnés". "C'est essentiel car on voit à quel point ils sont capables de défendre leur business", a estimé Jean-Marie Vilain, qui appelle les autorités et les décideurs politiques à "réinvestir la Grande Borne et (à) continuer d'aider les policiers".
"Les policiers n'étaient pas là pour protéger une caméra, mais le quartier, a expliqué Jean-Marie Vilain. C'est un quartier très compliqué, cela fait maintenant une vingtaine d'années que l'on sait que des trafics de drogue de tous les stupéfiants possibles et imaginables ont lieu à la Grande Borne. Les policiers sont là essentiellement pour protéger le quartier et les habitants", a ajouté l'élu.
Un travail policier quotidien
Le maire de Viry-Châtillon a rendu hommage au professionnalisme des policiers victimes de cette violente agression, samedi 8 octobre. "Malheureusement, il aura fallu en arriver là pour que nous puissions éradiquer définitivement les trafics de stupéfiants de la Grande Borne, a ajouté Jean-Marie Vilain. Pour cela il faut laisser travailler les policiers, qui le font au péril de leur vie, et qui ont réussi plusieurs interpellations [ces dernières semaines, ndlr]."
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