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Plus de huit Français sur dix ont "une bonne opinion de la police"

Malgré les critiques, les policiers conservent un niveau de popularité élevé depuis les attentats de janvier et novembre 2015.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des policiers anti-émeute le 17 mai 2016 à Paris, lors d'une manifestation contre la loi Travail. (CITIZENSIDE/PATRICE PIERROT / AFP)

"Tout le monde déteste la police." Dans les manifestations contre le projet de loi Travail, le slogan fait fureur. Le sondage réalisé mardi 17 mai par Odoxa pour Le Parisien vient démentir cette affirmation. Ainsi, 82% des Français ont une bonne opinion de la police. Cette statistique est publiée au moment où les syndicats de policiers appellent leurs adhérents à se rassembler place de la République à Paris mercredi pour dénoncer la "haine anti-flic", après deux mois émaillés de violents affrontements en marge des manifestations.

Les policiers conservent un niveau de popularité élevé depuis les attentats de janvier et novembre 2015. Ce dernier sondage s'inscrit dans la suite de ceux réalisés en janvier 2016 (83%) et en février 2015 (82%), bien au-dessus du taux affiché en octobre 2014 (65%). Les bonnes opinions sont largement majoritaires, même dans les catégories traditionnellement les moins favorables aux forces de l'ordre : les jeunes de 18 à 24 ans (76%), les adultes de 25 à 34 ans (69%) et les sympathisants de gauche (76%). 

91% des sondés comprennent le "ras-le-bol" des policiers

Plus de neuf Français sur dix (91%) affirment même comprendre le "ras-le-bol" des policiers, entre état d'urgence, menace d'attentats, mouvement Nuit debout et manifestations contre la loi Travail. Pour 72% des sondés, les policiers sont efficaces, même si pour 55% des personnes interrogées, ils ne traitent pas chaque citoyen de la même manière selon son origine.

Pour autant, ce sondage constate un quasi-doublement de l'hostilité à l'égard de la police, passée de 6% en octobre 2015 à 10% aujourd'hui (22% chez les sympathisants d'extrême gauche comme chez les 18 à 24 ans). Et davantage de sondés évoquent l'inquiétude (20%, en hausse) que la sympathie (14%, en baisse) comme sentiment prioritaire quand ils pensent à la police.

Sondage réalisé auprès d'un échantillon de 932 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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