Nîmes : l'escroc était un policier
Un policier avait trouvé un stratagème pour subtiliser l'argent des personnes placées en garde à vue, à Nîmes (Gard).
C'est au sein même du commissariat de Nîmes, dans le Gard, qu'un fonctionnaire de police aurait mis au point un stratagème lui permettant de faire main basse sur l'argent des personnes placées en garde à vue. Il se serait servi dans leurs effets personnels pendant plusieurs mois et aurait remplacé l'argent et les montres de luxe par des contrefaçons.
Le policier risque cinq ans de prison
"À la fin de leur garde à vue, en récupérant leurs affaires, elles ont constaté, pour l'une qu'une montre avait a priori été remplacée, et, pour l'autre, que l'argent (...) était remplacé par de la fausse monnaie ", résume Éric Maurel, procureur de la République. Pour commettre ses méfaits, le policier aurait utilisé de faux billets, comme ceux utilisés lors de tournage de films. Ils sont porteurs d'une mention qui précise qu'ils sont faux. "Deux à trois secondes d'observation suffisent à se rendre compte qu'il s'agit d'un faux billet", assurait en octobre 2019 Éric Bertrand, de l'Office central pour la répression du faux monnayage. Le policier risque cinq ans de prison.
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