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Moselle : un homme arrêté après un signalement de séquestration émis par sa femme à Forbach

La femme, de nationalité allemande, a été retrouvée le crâne rasé. Si elle déclare avoir été séquestrée, les premiers éléments de l'enquête ne permettent pas de corroborer cette thèse.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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L'entrée de l'immeuble où un homme a été interpellé le 7 août 2023 à Forbach (Moselle), après un signalement de séquestration concernant sa compagne. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Un homme de 55 ans de nationalité allemande a été interpellé lundi 7 août dans la matinée à Forbach (Moselle), avant d'être placé en garde à vue, a appris France Télévisions de source policière, confirmant une information de RMC-BFMTV. Il est soupçonné d'avoir torturé et retenu prisonnière une femme de 53 ans, son épouse a appris franceinfo, qui a été découverte malade et le crâne rasé. Cette dernière a été transférée à l'hôpital, poursuit la même source, après avoir dénoncé une longue séquestration et des brutalités.

Selon le procureur de Sarreguemines, Olivier Glady, la femme, également de nationalité allemande, avait réussi à joindre par téléphone la police de son pays d'origine, qui a immédiatement alerté les autorités françaises. Les faits dénoncés se seraient déroulés dans un appartement du centre-ville de Forbach, a précisé le procureur. "Aucune trace de sang n'a été découverte dans l'environnement immédiat [de la femme]", a-t-il toutefois expliqué lors d'une conférence de presse lundi. Un "téléphone fixe" était installé à proximité du lit de cette femme.

Le magistrat a toutefois confirmé qu'une enquête est ouverte pour "viol", "séquestration et actes de torture". Il a par ailleurs expliqué qu'une patrouille de police avait été appelée au domicile du couple en 2019 pour "tapage", mais aucun trouble n'avait été détecté. Pour l'heure, l'homme placé en garde à vue a évoqué une "maladie" grave dont sa femme serait affligée, "peut-être un cancer" a détaillé Olivier Glady. "Le médecin légiste n'a pas encore exercé son office", a-t-il déclaré, afin de déterminer si la femme retrouvée a pu recevoir des châtiments physiques ou des coups répétés.

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