Cet article date de plus d'un an.

Manifestations : des interpellations font polémique, l’Intérieur rappelle à l’ordre ses gendarmes et policiers

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Manifestations : des interpellations font polémique, l’Intérieur rappelle à l’ordre ses gendarmes et policiers
Article rédigé par France 2 - H. Puffeney, J. Desrousseaux, A. Tribouart, P. Acheré, E. Brouillard, J. Cohen-Olivieri, @RevelateursFTV
France Télévisions
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu’il allait mobiliser 12 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 à Paris, pour éviter les débordements jeudi 23 mars, jour de la nouvelle mobilisation nationale. Certains manifestants dénoncent des violences injustifiées.

Chaque soir, les forces de l’ordre font face aux invectives, aux jets de projectiles, aux incendies, au vandalisme. Elles affrontent désormais des critiques, car des vidéos suscitent la polémique. Sur l’une d’elles, un policier frappe un homme au visage. Ce dernier s’effondre, assommé. Aucun fonctionnaire ne vient à son aide. La police des polices a été saisie. Sur une autre vidéo, des forces de l’ordre matraquent des personnes, massées devant la terrasse d’un restaurant et qui n’ont aucun geste menaçant. 

Message aux 12 000 policiers et gendarmes mobilisés ce jeudi

Ces images ont conduit le ministre de l’Intérieur à faire un rappel à l’ordre, ce mardi après-midi. Pour des avocats et magistrats, une autre méthode pose question. Pour lutter contre les casseurs, la police interpelle en nombre. À Paris, depuis jeudi, 442 personnes ont été placées en garde à vue, 52 ont été déférées, aucune poursuite pour les autres. Certains y voient une stratégie pour entraver les manifestations. Les autorités, elles, se défendent de toute arrestation injustifiée. Ces interpellations serviraient à empêcher des dégradations. Le ministère de l’Intérieur a rappelé par écrit que l’usage de la force devait être proportionné. Un message aux 12 000 policiers et gendarmes qui seront mobilisés ce jeudi. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.