Les violences physiques hors famille augmentent, retrouvant leur niveau d'avant la pandémie du Covid-19
Les violences physiques commises hors cadre familial ont augmenté en 2021, retrouvant le même niveau qu'en 2019, avant le Covid-19, avec près de 185 000 victimes constatées par les forces de l'ordre. C'est le résultat d'une étude du service statistiques du ministère de l'Intérieur SSMSI diffusée jeudi 27 avril.
En 2020, le nombre de personnes ayant déclaré à la police ou à la gendarmerie avoir été victime de coups et blessures volontaires avait chuté de 10% (170 410 victimes enregistrées), "dans le contexte des mesures de confinement et de restrictions imposées lors de la crise sanitaire", souligne le SSMSI.
Les hommes représentent 84% des mis en cause
Plus de neuf fois sur 10, ces violences occasionnent une incapacité temporaire de travail (ITT) inférieure à huit jours, voire aucune ITT. Les victimes sont majoritairement des hommes (74%), souvent jeunes (47% ont entre 15 et 34 ans). Les faits se produisent surtout dans des espaces publics extérieurs, avec quelques spécificités selon les victimes. Les mineurs sont le plus souvent victimes à l'école (30%) et les femmes dans les lieux privés ou habitations (44%).
Sur les près de 135 000 personnes mises en cause pour ces violences en 2021, 84% sont des hommes, de nationalité française (85%) et âgés de 15 à 25 ans (37%). Selon l'enquête, en 2020, 0,9% des personnes de 18 à 74 ans vivant en métropole ont été victimes de violences physiques commises en dehors du cadre familial, selon le SSMSI. Parmi celles-ci, seulement 37% ont signalé aux services de sécurité les faits qu'elles ont subis.
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