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Grogne des policiers : certains arrêts maladies refusés

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Grogne des policiers : certains arrêts maladies refusés
Grogne des policiers : certains arrêts maladies refusés Grogne des policiers : certains arrêts maladies refusés (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - C. Barbier
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Le préfet de Paris durcit le ton face aux arrêts maladies des policiers qui se multiplient. C’est en effet l’une des formes de contestation utilisée par les fonctionnaires pour dénoncer l’incarcération de l’un de leurs collèges à Marseille.

Face aux arrêts maladies qui se multiplient au sein des forces de l’ordre, le préfet de police de Paris tape du poing sur la table. "À compter de ce jour, les demandes d’arrêt de travail sont susceptibles de faire l’objet de décisions de refus, accompagnées d’une information individuelle des fonctionnaires concernés", peut-on lire sur le communiqué. Selon Laurent Nuñez, ces arrêts en nombre important et inhabituel nuisent gravement au fonctionnement normal des services de police.

N’ayant pas le droit de faire grève, des policiers se sont mis en arrêt maladies

N’ayant pas le droit de faire grève, des policiers se sont mis en arrêt maladies, un signe de protestation contre l’incarcération de l’un de leurs collègues de la BAC de Marseille (Bouches-du-Rhône), accusé de violences policières lors des émeutes urbaines. Au lendemain du maintien en détention provisoire de ce policier, cette directive choque au sein de la police. La directive entre en vigueur aujourd’hui et s’applique sur l’ensemble du territoire. Les fonctionnaires concernées par les refus d’arrêt auront la possibilité d’établir la réalité du motif médical.

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