Cet article date de plus de trois ans.

Essonne : un fourgon de police attaqué par un groupe d'individus dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Essonne : un fourgon de police attaqué par un groupe d'individus dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes
Essonne : un fourgon de police attaqué par un groupe d'individus dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes Essonne : un fourgon de police attaqué par un groupe d'individus dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - H. Puffeneyn L. Berbey, S. Agrabi, Franec 3 Île-de-France, R. Laurentin
France Télévisions

Un nouvel épisode de tension a eu lieu dans la soirée du 8 septembre à Corbeil-Essonnes (Essonne), dans le quartier des Tarterêts. Un véhicule de police a été la cible de projectiles lancés par un groupe d'individus. Après plusieurs nuits de violences, c'est une interpellation qui aurait déclenché ces échauffourées.

Mercredi 8 septembre, un fourgon de police a été attaqué par des individus masqués dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne). Ces derniers ont lancé des bouteilles incendiaires, des pierres et des mortiers d'artifice en direction du véhicule et des agents de police. L'un des individus aurait même tiré avec une arme de poing. Ce guet-apens et la violence de ces affrontements qui durent depuis plusieurs jours inquiètent les syndicats de police.

"Une scène de guérilla urbaine"

"On a assisté à une scène de violence urbaine, de guérilla urbaine où nos collègues ont été attendus par une vingtaine d'individus", raconte Claude Carillo, du syndicat Alliance Police nationale. À l'origine, les policiers étaient appelés pour un rodéo urbain. Un conducteur de scooter fait des roues arrière sans casque sur le trottoir. Arrêté, il se serait rebellé contre les forces de l'ordre. En tentant d'approcher, la mère de l'individu a reçu du gaz lacrymogène. "Elle ne doit pas être gazée, faut faire attention à leurs méthodes", conteste un collectif d'habitants. Pour la préfecture, le policier n'a commis aucune faute, aucune enquête n'a été ouverte. Les affrontements ont commencé jeudi 2 septembre dans le quartier des Tarterêts.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.