Bolivie : le pays au bord du chaos après la démission d'Evo Morales
Un climat de violences s'est installé dans les rues de La Paz, en Bolivie, où la police demande l'aide de l'armée depuis la démission d'Evo Morales.
Dans la nuit de lundi 11 à mardi 12 novembre, Evo Morales, le président de la Bolivie, a trouvé refuge au Mexique, qui lui accorde l'exil. "Ça me fait mal d'abandonner le pays pour des raisons politiques, mais je serai toujours attentif. Je reviendrai bientôt avec plus de force et d'énergie", a écrit le président démissionnaire dans un tweet. Evo Morales dénonce un coup d'État et se dit menacé. Il laisse derrière lui un pays dans un état de confusion sans précédent.
Des drapeaux blancs
La police, qui l'a lâché avec l'armée, est désormais applaudie dans certaines rues de La Paz. Mais les forces de l'ordre ont bien du mal à maintenir la sécurité. Le pays reste divisé entre partisans et opposants au premier président indigène de l'histoire bolivienne. Le climat de violences incite la police à appeler au calme et à brandir le drapeau blanc. La deuxième vice-présidente du Sénat, Jeanine Añez, revendique l'intérim de la présidence. Cette membre de l'opposition promet de nouvelles élections avant le 22 janvier.
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