Bernard Cazeneuve, un ministre en première ligne
La polémique sur la vidéosurveillance de l'attentat de Nice intervient alors que l'action du ministre de l'Intérieur était saluée jusqu'ici.
En janvier 2015, quelques jours après les attaques contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher, Manuel Valls remercie Bernard Cazeneuve à la tribune de l'Assemblée nationale. Les députés faisaient alors bloc derrière le chef de la police, applaudi sur tous les bancs de l'hémicycle, une époque aujourd'hui révolue. Car Bernard Cazeneuve a été en première ligne sur tous les drames que la France a connus depuis Charlie Hebdo.
Le premier flic de France
Le ministre n'avait pu retenir ses larmes lors des obsèques d'Hervé Cornara, le chef d'entreprise assassiné par un terroriste à Saint-Quentin-Fallavier en juin 2015. Bernard Cazeneuve en relation permanente avec François Hollande après les attentats du 13 novembre, à lui de coordonner les moyens policiers, à lui de défendre l'état d'urgence. Depuis l'attentat de Nice, Bernard Cazeneuve concentre toutes les critiques de la droite et du Front national. François Hollande lui-même a dû intervenir pour écarter toute idée de démission de son ministre.
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