Marseille : l’IGPN ouvre une enquête après une intervention musclée de la BAC
L’intervention musclée d’une brigade de la BAC, le 30 avril dernier, lors d’une fête clandestine à Marseille (Bouches-du-Rhône), fait polémique. Un couple a porté plainte et l’IGPN a ouvert une enquête.
Que s’est-il passé vendredi 30 avril, à Marseille (Bouches-du-Rhône), lors d’une intervention de la BAC qui a dégénéré ? Ce soir-là, les policiers de la brigade, appelés pour tapage nocturne, interviennent lors d’une fête clandestine. À leur arrivée, plusieurs personnes tentent de s’échapper de l’immeuble concerné par des échafaudages. Sur des images filmées par un riverain, on voit un jeune homme être poussé violemment sur le capot d’une voiture, avant d’être frappé à plusieurs reprises par un policier.
Une garde à vue de quarante heures
Sa petite amie tente alors de s’interposer, mais elle est à son tour poussée au sol. Le jeune homme est ensuite menotté et tiré par les cheveux jusqu’à la voiture de police. Sa compagne, qui tente à nouveau d’intervenir, est aspergée de gaz lacrymogène et jetée au sol. Après une garde à vue de quarante heures, le couple est relâché avec un rappel à la loi. Dans un communiqué publié lundi 3 mai, la préfecture annonce l’ouverture de deux enquêtes, dont l’une confiée à l’IGPN, la police des polices.
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