Cet article date de plus de trois ans.

Procès des policiers brûlés à Viry-Châtillon : des peines "trop clémentes" pour certains

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Procès des policiers brûlés : des peines "trop clémentes" pour certains
Procès des policiers brûlés : des peines "trop clémentes" pour certains Procès des policiers brûlés : des peines "trop clémentes" pour certains
Article rédigé par France 2 - E. Lagarde, G. Darengosse, M. Chambrial, France 3 IDF, E. Noel
France Télévisions

Le verdict du procès en appel concernant l'affaire des policiers brûlés à Viry-Châtillon (Essonne) a été donné samedi 17 avril. Des peines beaucoup plus clémentes qu'en première instance ont été prononcées, allant de 6 à 18 ans de prison pour tentative de meurtre. Huit prévenus ont également été acquittés.

Le procès en appel concernant l'affaire des policiers brûlés à Viry-Châtillon (Essonne) se tenait samedi 17 avril. Les gendarmes ont dû se précipiter vers la salle d'audience. À l'intérieur, des cris et des insultes. La cour d'assises vient de condamner cinq individus pour tentative de meurtre sur des policiers mais également huit acquittements suscitant l'énervement de certains avocats des fonctionnaires visés. "C'est un naufrage car au moment du verdict et malgré sa clémence pour l'immense majorité des accusés, une bagarre générale a éclaté", raconte Maitre Thibault de Montbrial, avocat de l'une des victimes.

Huit personnes acquittées en seconde instance

Le tribunal a prononcé des peines allant de six à 18 ans de prison, c'est moins que lors du procès en première instance. "Les peines prononcées, six ans, huit ans pour avoir tenté de tuer des policiers, pour les avoir regardés brûler en rigolant, c'est insupportable", s'insurge Maitre Laurent-Franck Liénard, avocat de policiers. Les avocats de la défense regrettent une enquête marquée par de graves irrégularités selon eux. Ils ont prévu de porter plainte pour faux en écriture et veulent saisir la police des polices.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.