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Policiers brûlés à Viry-Chatillon : des peines de 20 à 30 ans de prison requis contre les 13 accusés

Les avocats des parties civiles se disent "rassurés" par ces réquisitions.

Article rédigé par franceinfo
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Deux policiers ont été grièvement brûlés dans l'attaque au cocktail Molotov de leur véhicule, à Viry-Châtillon (Essonne), le 8 octobre 2016. (THOMAS SAMSON / AFP)

Le réquisitoire a duré près de sept heures. Le procès des 13 personnes accusées d'avoir tenté de tuer des policiers à Viry-Chatillon (Essonne) le 8 octobre 2016 se poursuit. Le Parisien révèle, jeudi 28 novembre, que "l'avocate générale a requis des peines allant de 20 à 30 ans de réclusion criminelle contre les accusés, âgés de 19 à 24 ans".

Le quotidien précise que "pour deux d'entre eux, mineurs au moment des faits, elle a requis le maximum, soit 20 ans". Le journal ajoute que "pour un troisième mineur, considéré comme un des meneurs de cette attaque, le ministère public a demandé la levée de son excuse de minorité". Il a demandé une peine de 30 ans, soit le maximum possible, poursuit-il. Enfin, "pour tous les majeurs, des peines de 25 et 30 ans de réclusion ont été requises". Le Parisien relève que "ces derniers encouraient la perpétuité qui n'a pas été requise en raison de leur jeunesse".

"Hypothèses", "raccourcis" et "rumeurs", selon la défense

Les avocats des parties civiles se disent "rassurés" par ces réquisitions. Pour Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP-Police, qui s'est portée partie civile, "c'est exemplaire" : "Nous n'en attendions pas moins."

Dès jeudi soir, les avocats de la défense ont pris la parole. "Leurs clients ont tous nié avoir participé aux faits", rapporte Le Parisien. Selon le journal, ils regrettent des "peines éliminatoires à l'issue d'un réquisitoire reposant sur des hypothèses, des raccourcis, des rumeurs".

Le 8 octobre 2016, quatre policiers ont été attaqués au cocktail Molotov, à Viry-Châtillon, commune limitrophe de Grigny. Deux fonctionnaires de police ont été sérieusement brûlés. Les policiers surveillaient une caméra installée à un carrefour connu pour être le lieu de vols avec violences sur des automobilistes, en lisière de la Grande Borne, une cité réputée difficile.

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