Tuerie à la préfecture de police : Christophe Castaner pris pour cible par l'opposition
Après l'attaque mortelle commise jeudi 3 octobre à la préfecture de police de Paris, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, se retrouve en pleine tempête. Dans l'opposition, plusieurs voix réclament une commission d'enquête parlementaire et sa démission.
Jeudi 3 octobre, peu après l'attaque à la préfecture de police de Paris, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, affirme que l'assaillant n'avait "jamais présenté de difficultés comportementales ou le moindre signe d'alerte". Une déclaration totalement remise en cause samedi par l'enquête judiciaire. L'opposition de droite s'engouffre dans la brèche. Dans un long communiqué, Marine Le Pen évoque "un scandale d'État". Le Rassemblement national et Les Républicains réclament une commission d'enquête parlementaire et la démission de Christophe Castaner.
Matignon dit garder sa confiance en Castaner
Ce n'est pas la première fois que le ministre de l'Intérieur est la cible de critiques. Fin juin, déjà, il avait été pris en grippe après la disparition lors de la fête de la musique d'un étudiant, Steve, disparu dans la Loire après une intervention des forces de l'ordre. Autre exemple le 1er mai dernier, lorsque Christophe Castaner avait qualifié d'"attaque" l'intrusion de manifestants à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Samedi soir, Matignon assure conserver tout son soutien au ministre de l'Intérieur.
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