Police : 106 cas de radicalisation signalés dans les services
La commission d'enquête parlementaire fait le point, quatre mois après l'attaque de la préfecture de police de Paris. Elle parle d'une faillite collective et d'une accumulation de signes qui n'ont pas été remontés.
Quatre mois se sont écoulés depuis l'attaque à la préfecture de police de Paris. Un fonctionnaire administratif avait tué quatre policiers avant d'être abattu. Mercredi 5 février, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a fait savoir que les dossiers de 106 policiers suspectés de radicalisation sont étudiés par ses services. "La place Beauveau préfère parler de signalements plutôt que de radicalisation. Sur les 106 cas signalés, trois policiers ont été suspendus", explique le journaliste Hakim Abdelkhalek, en duplex devant le ministère de l'Intérieur.
Plusieurs policiers suspendus
Un capitaine de police, converti à l'islam depuis plusieurs années, a été suspendu. Il a avoué avoir fait la prière au sein même du commissariat. Il était en charge de la gestion du fichier des auteurs d'infractions terroristes. "Un autre policier a préféré lui-même se mettre en arrêt maladie, car tout son service savait que, via sa soeur, il était apparenté à l'un des terroristes du Bataclan", précise le journaliste.
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