Attaque à la préfecture de police : Christophe Castaner avance le chiffre de 40 fonctionnaires radicalisés "écartés" ou "suivis" au sein de la police

Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, devant la commission des lois à l'Assemblée nationale, le 8 octobre 2019. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Dans la matinée, le ministre et son secrétaire d'Etat, Laurent Nuñez, ont déjà été auditionnés à huis clos par la délégation parlementaire au renseignement, couverte par le secret-défense.

Ce qu'il faut savoir

Cinq jours après l'attaque commise à la préfecture de police de Paris, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner est entendu par la commission des lois de l'Assemblée nationale, mardi octobre, avant un passage jeudi devant celle du Sénat. Cette audition sera ouverte à la presse et retransmise en direct.

"Un signalement informel potentiel en juillet 2015". Le ministre de l'Intérieur a évoqué un seul signalement sans "trace écrite", quelques mois après un commentaire de l'assaillant sur l'attentat de Charlie Hebdo.

La policière blessée est sortie de l'hôpital. Le ministre a annoncé qu'elle est désormais "en convalescence" et qu'elle "va bien".

L'opposition, à droite et à l'extrême droite, exige sa démission. "Qu'il ait menti sur le profil du tueur ou qu'il ait été incompétent dans cette affaire, il doit démissionner !", a notamment écrit Nicolas Dupont-Aignant. L'intéressé a reconnu un "dysfonctionnement d'Etat" mais il a exclu l'éventualité d'un départ.

Vers un "signalement automatique" des alertes liées à la radicalisation islamiste. Christopher Castaner a tenté d'éteindre la polémique en demandant que toute alerte liée à la radicalisation fasse désormais "l'objet d'un signalement automatique", sans plus de précisions.

Une audition devant la délégation parlementaire au renseignement. Dans la matinée, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d'Etat Laurent Nuñez ont été auditionnés à huis clos par la délégation parlementaire au renseignement, couverte par le secret-défense. Les questions ont porté notamment sur "l'habilitation (...) des agents et particulièrement de l'agent en question", a précisé son président, le sénateur LR Christian Cambon.