Attaque à la préfecture de police de Paris : Castaner dans la tourmente
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner reconnaît des failles, dimanche 6 octobre, après l'attaque au couteau à la préfecture de police de Paris, mais il ne démissionnera pas. Il dénonce un procès politique.
Christophe Castaner se défend d'avoir minimisé l'attaque meurtrière de la préfecture de police de Paris. Aucun signe de radicalisation n'apparaissait dans le dossier administratif de Mickaël Harpon, assure le ministre de l'Intérieur dimanche 6 octobre. "Évidemment qu'il y a eu des dysfonctionnements", avoue-t-il. La droite et l'extrême droite demandent sa démission et l'ouverture de commissions d'enquête. "Il a menti délibérément aux Français", affirme Nadine Morano, députée européenne LR.
La confiance du Premier ministre
"Le principe général, c'est qu'un service de renseignement est bien renseigné, s'il n'est pas renseigné sur lui-même, ça pose un certain nombre de questions", s'insurge Éric Woerth, député LR de l'Oise. Dans le JDD, Édouard Philippe lui réaffirme toute sa confiance et LREM de monter au créneau pour le défendre, comme Jean-Baptiste Djebbari sur France 3 dimanche midi. Christophe Castaner sera auditionné à huis clos par la délégation parlementaire au renseignement.
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