Attaque à la préfecture : Castaner admet "un temps de retard avec l'ennemi"
Christophe Castaner et Laurent Nuñez ont été entendus jeudi 10 octobre par la commission des lois du Sénat, une semaine après l'attaque meurtrière à la préfecture de police de Paris.
Christophe Castaner a été entendu pour la troisième fois. Jeudi 10 octobre, le ministre de l'Intérieur a été auditionné par les sénateurs, une semaine après l'attaque meurtrière perpétrée à la préfecture de police de Paris. Pendant près de deux heures, il est revenu sur les dysfonctionnements graves des services avec les mêmes questions autour du signalement des fonctionnaires radicalisés Christophe Castaner admet que l'ensemble de la société doit évoluer : "On a un temps de retard avec l'ennemi. Face au terrorisme, mais aussi face à l'islamisme politique, face à ces radicalsiaitons-là, notre société court un risque".
Nouvelle audition la semaine prochaine
À la sortie de l'audition, les sénateurs demandaient toujours des mesures concrètes. "On a bien senti dans les réponses de monsieur Castaner (...) non pas un désarroi, mais une interrogation personnelle. Et donc la question, quand le diagnostic est posé c'est : que faisons-nous ?", interroge Patrick Kanner, député PS du Nord. Christophe Castaner et Laurent Nuñez seront à nouveau entendus par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale.
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