A Pau, les personnes arrêtées en état d'ébriété devront bientôt payer leurs "frais de transport"
Cette nouvelle mesure s'ajoute à l'amende de 150 euros prévue en cas d'ivresse sur la voie publique. Elle sera appliquée à partir du 1er mai.
A Pau, l'ivresse publique pourra coûter cher. La ville des Pyrénées-Atlantiques va facturer aux personnes interpellées sur la voie publique en état d'ivresse le coût de leur transport par la police municipale, sous la forme d'une amende de 120 euros, a annoncé la municipalité mercredi 28 mars.
Cette décision a été validée lundi soir par une délibération du conseil municipal, confirmant une information de Sud Ouest. Cette amende, applicable à partir du 1er mai, correspond au "coût de transport de la personne interpellée" et s'ajoutera à la contravention de 2e classe prévue en cas d'ivresse sur la voie publique, qui peut aller jusqu'à 150 euros.
Environ 150 personnes interpellées chaque année
Chaque interpellation mobilise une patrouille d'au moins deux fonctionnaires sur une durée moyenne de trois heures : ils doivent accompagner ces personnes aux urgences de l'hôpital de Pau pour un examen médical puis, si leur état ne nécessite pas une hospitalisation, les policiers doivent les placer en cellule de dégrisement.
Selon l'estimation de la municipalité, en moyenne, 150 personnes sont interpellées chaque année en état d'ébriété par la seule police municipale de Pau. La mairie estime le coût de ces opérations à 120 euros et espère que cette mesure sera dissuasive et permettra plus largement de lutter contre les incivilités.
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