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Paris : un ouvrier meurt dans la chute d'un échafaudage

Trois autres ouvriers ont été hospitalisés dans un état grave.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Paris
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
 

Un échafaudage de 12 mètres de haut, rue Abel Hovelacque dans le 13e arrondissement de Paris, s'est effondré mardi 30 juillet à 11h45, faisant un mort et trois blessés, rapporte France Bleu Paris, confirmant une information du Parisien. Quatre ouvriers se trouvaient sur cet échafaudage dans le quartier de la place d'Italie, selon les pompiers. L'un d'eux est mort, les trois autres ont été hospitalisés dans un état grave. Aucun passant n'a été blessé.

Une chute pour l'instant inexpliquée 

Selon les informations de France Bleu Paris, l'entreprise en charge des travaux, LBC, avait elle-même monté la passerelle. Les travaux avaient débuté en janvier et devaient se terminer en 2020. Il s'agissait de transformer d'anciens bureaux de la RATP en 52 logements sociaux.

On ignore pour le moment ce qui a provoqué la chute de la passerelle. Le reste de l'échafaudage - qui menaçait de s'effondrer - a été déplacé sur le toit de l'immeuble et le chantier est bien évidemment à l'arrêt. La vingtaine d'ouvriers qui travaillaient sur place, choqués, ont été pris en charge par la protection civile. Une enquête a été ouverte.

Aucun signe avant-coureur, selon le maire du 13e arrondissement de Paris

Le maire du 13e arrondissement de Paris, Jérôme Coumet affirme que le chantier "n'était pas mal tenu [...] Il y a eu pas mal d'intempéries, pas mal de vent violent et il n'y avait pas de signe avant-coureur de ce drame", affirme-t-il au micro de France Bleu Paris. "Le chantier était en place depuis un certain temps, et l'échafaudage aussi", affirme-t-il. 

Cet événement est d'autant plus terrible qu'un échafaudage qui s'écroule, c'est rarissime, et encore plus rare hors intempérie.

Jérôme Coumet, maire du 13e arrondissement de Paris

à France Bleu Paris

"Les chantiers, on ne le dira jamais assez, demandent des précautions, poursuit Jérôme Coumet. On verra si ces précautions ont été totalement respectées. C'est souvent lorsque les process très stricts ne sont pas respectés qu'il peut se produire des drames. Les chantiers sont malheureusement l'un des lieux les plus courants, trop courants, d'accidents du travail."

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