Paris : un jeune homme retrouvé mort sur les rails du métro, près d’un local squatté par des mineurs isolés
Un corps calciné a été retrouvé à la réouverture de la ligne tôt ce samedi matin. Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de la mort de la victime ainsi que son âge.
Un jeune homme a été retrouvé mort, dans la nuit de vendredi à samedi sur les rails du métro de la ligne 6 à Paris, a appris franceinfo auprès de sources policières, confirmant une information du Parisien. Son corps, découvert à 5h45 au moment de la réouverture de la ligne était bloqué sur un rail de traction, entre les stations Pasteur et Sèvres-Lecourbe dans le quinzième arrondissement.
C'est vers 1 heure du matin que la police municipale est d'abord intervenue près d’un local désaffecté bien connu des services de police, car régulièrement squatté par un groupe de mineurs non accompagnés. Deux individus étaient en train d'arracher les bouts de tôle servant à bloquer l'accès au lieu. Les agents leur demandent de descendre du bâtiment, en vain. Les deux personnes escaladent alors les barrières du métro et s'enfuient à travers les voies. Malgré les rondes organisées par les agents et le renfort de la police nationale, ils ne sont pas retrouvés et c'est au petit matin ce samedi qu'un conducteur de la RATP découvre un corps calciné.
"Un drame extrêmement triste"
L’enquête en cours devra déterminer si le corps retrouvé est bien celui d’un des deux fuyards et s’il est mort après avoir été électrocuté, comme le laissent penser les premiers éléments. L’enquête devra également permettre de déterminer l'âge de la victime.
"C'est un drame extrêmement triste", déplore Anthony Samama, maire-adjoint du 15e arrondissement de Paris, chargé de la tranquillité publique, la prévention et la police municipale. "Nous étions parfaitement conscients de la dangerosité de ce lieu, dans lequel se retrouvent des mineurs étrangers non accompagnés, parfois délinquants. Certains d'entre eux ne sont pas mineurs mais davantage proches de la vingtaine", affirme-t-il. "Nous avons tenté un certain nombre d'actions pour tenter d'empêcher l'accès au toit du local qui leur sert d'abris la nuit. Mais à chaque fois ils ont forcé l'accès."
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