Naufrage : l'engagement des 8 000 sauveteurs bénévoles en mer
Le naufrage survenu vendredi 7 juin aux Sables-d'Olonne en Vendée est le plus grave depuis plus de trente ans chez les sauveteurs en mer. Les 8 000 bénévoles de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) sont en deuil.
L'équipage de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) est en exercice. À Arcachon (Gironde), les six nouvelles recrues de l'association apprennent avant tout à ne pas se mettre en danger. "On privilégie la sécurité, c'est vraiment un mot important. Il faut toujours faire attention à ce que l'on fait et ne pas se mettre en danger", détaille Claire Mahuteau, bénévole SNSM.
"On connaît les risques, on les accepte"
Au lendemain du naufrage meurtrier survenu vendredi 7 juin aux Sables-d'Olonne, en Vendée, ces bénévoles ne sont pas découragés. Alors que la tempête Miguel approchait de la façade atlantique, un marin à la retraite est sorti en mer. Des sauveteurs tentent de lui porter secours, trois d'entre eux perdront la vie dans l'intervention. Le navire du retraité et le pêcheur n'ont pas été retrouvés. "On connaît les risques, on les accepte, même si c'est dur parfois", confie Alex Bahi, bénévole. Chaque année, la Société nationale de sauvetage en mer d'Arcachon réalise plus d'une centaine d'interventions.
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