Le naufrage de ce "kwassa-kwassa" (une barque de pêche de 7 m) venu d'Anjouan aux Comores, s'est produit samedi en fin d'après-midi. Il transportait 43 réfugiés comoriens, dont quatre enfants, selon le ministère de l'Outre-mer.Les premiers rescapés ont pû être secourus par des membres du club de plongée de l'hôtel Jardin Maore à Ngouja, sur la commune de Boueni, au sud-ouest de l'île-département français de l'Océan indien.Le plan Secmar (sécurité en mer) a aussitôt été déclenché par les autorités locales, entraînant le déploiement de moyens de secours aériens et nautiques aussi longtemps que nécessaire.40% des habitants seraient des clandestinsDix-neuf naufragés ont été repêchés. Mais le naufrage a fait 15 morts et cinq disparus dont trois enfants. Parmi les trois petites victimes figure un bébé.Poussés par la misère, les Comoriens d'Anjouan (à 100 km de Mayotte) sont nombreux à débarquer à Mayotte pour tenter d'y travailler ou de s'y faire soigner. Sur les 200.000 habitants de Mayotte, 40% seraient des clandestins.Mais, surchargés, ces bateaux de pêche chavirent en passant les barrières de récifs coralliens. ****