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Nantes : "Tout a été fait" pour éviter l'immolation du chômeur, assure Michel Sapin

Le ministre du Travail était ce mercredi soir à Nantes, après l'immolation par le feu d'un chômeur en fin de droit, devant une agence de Pôle emploi avec laquelle il était en contentieux. Michel Sapin estime que tous les services ont fait de leur mieux pour éviter, sans y parvenir, que l'homme mette fin à ses jours.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Quelques heures après la
mort du chômeur qui s'est immolé par le feu
mercredi devant son agence Pôle
Emploi à Nantes, le ministre du Travail, Michel Sapin, s'est rendu sur place
pour exprimer ses "condoléances émues " aux proches de la
victime. Le ministre a assuré que "tout a été fait " pour empêcher
ce "drame effroyable " :

"Il y avait ici
ce matin tous les services de Pôle Emploi et les services extérieurs en termes
de police et de pompiers pour faire face à un drame dont on connaissait
l'intensité : tout a été fait, ce qui s'est passé ici est exemplaire".

Dès mercredi matin, des
gendarmes s'étaient postés aux abords de l'agence pour empêcher l'homme
d'entrer dans l'agence pour s'y immoler par le feu. L'homme a finalement commis
son acte sur le parking du local.

Des règles "appliquées
avec humanité
"

Dans un communiqué diffusé
plus tôt dans la journée, la CGT chômeurs avait dénoncé "l'inhumanité
avec laquelle les chômeurs sont traités
". Michel Sapin de son côté
affirme que "les règles ont été appliquées avec l'humanité qui
convient, avec les explications nécessaires, mais il y a parfois des moments où
on est dans une telle situation, qu'on ne comprend plus les explications
".
Quelques minutes plus tôt, Jean-Marc Ayrault avait lui aussi affirmé que le Pôle
Emploi avait "fait son travail ".

On connaît mieux,
désormais, les circonstances de ce drame. L'homme était en contentieux avec
son Pôle Emploi : convaincu qu'il avait travaillé suffisamment de jours pour
toucher son chômage, alors que les agents de Pôle Emploi assuraient le
contraire, il avait tenté de porter plainte auprès de la police ; une plainte
jugée non recevable. En outre, il devait rembourser un trop-perçu de ses
allocations. L'homme avait mentionné aux médias locaux et aux services
concernés son intention de mettre fin à ses jours. Il avait refusé un
rendez-vous de conciliation mardi. 

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