Cet article date de plus de cinq ans.

A l'Ehpad de Lherm, Agnès Buzyn vient soutenir les familles des victimes et le personnel

La ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est rendue ce mardi à Lherm en Haute-Garonne, après la mort de cinq résidents de l’Ehpad La Chêneraie dimanche soir.

Article rédigé par Benjamin Mathieu, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Agnes Buzyn à Lherm en haute-Garonne, après la mort de 5 résidents de l’Ehpad "La Chêneraie" en Haute-Garonne. (THIERRY BORDAS / MAXPPP)

Agnès Buzyn est accueillie par le maire de Lherm et la députée de la circonscription, Elisabeth Toutut-Picard. La ministre de la Santé a d’abord rencontré à huit clos l’ensemble des acteurs qui ont gérer la crise. Elle s’est ensuite rendue à l'Ehpad de La Chêneraie (Haute-Garonne) pour rencontrer les familles de victimes et le personnel.

Emmanuel Courvoisier est le fils de Suzette, 75 ans, l’une des 5 victimes. Il regrette ne pas avoir été prévenu de cette visite. Il précise : "c’est peut-être indélicat de sa part, ou maladroit."

Après une heure de rencontre, Agnès Buzyn exprime sa compassion pour les familles : "Je suis venue apporter mon soutien. Je tenais à que toute la transparence soit faite sur les circonstances de ce drame, les décès."

Mais la ministre refuse de commenter l’enquête en cours et cette suspicion d’intoxication alimentaire : "J’attends les résultats de l’enquête, je n’ai pas de réponses à apporter. Il est très important que cette enquête ait lieu, et que nous sachions s’il y a eu des défauts de procédure ou une faute, et que nous puissions en tirer les conséquences."

Aucun contact entre Korian et la ministre

Alors que les familles regrettent un manque de communication de la part de la direction de l’Ehpad, comme Emmanuel Courvoisier : "On est allé de nous-même vers Korian, on n’a vu personne de l’ARS ni de la direction de l’Ephad. On le regrette."

Agnès Buzyn assure, elle, ne pas être en contact avec le groupe propriétaire de cet Ehpad. La ministre voulait d’abord rassurer et assurer que l’enquête se ferait en totale transparence. Elle s’est ensuite rendue à l'hôpital Rangueil, au chevet des 12 pensionnaires encore hospitalisés, qui sont tous hors de danger.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.