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Mort suspecte d'un enfant à Béziers : la mère et son compagnon mis en examen

La mère de 26 ans et son compagnon de 27 ans, qui n'est pas le père de l'enfant, ont été poursuivis pour  "coups mortels ayant entraîné la mort d'un mineur de moins de quinze ans". L'autopsie a révélé une "multiplicité de coups".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Capture d'écran de Google Maps situant Béziers (Hérault) où un garçon de 30 mois est mort des suites de ses blessures, le mercredi 21 août 2013. ( GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO )

La mère d'un garçon de 30 mois et son compagnon ont été mis en examen, vendredi 23 août, après la mort suspecte de l'enfant mercredi, indique le parquet Béziers. La mère, âgée de 26 ans, a été mise en examen pour "coups mortels ayant entraîné la mort d'un mineur de moins de quinze ans par ascendant". Elle a été écrouée à la maison d'arrêt de Perpignan. Son compagnon, âgé de 27 ans, l'a été pour "coups mortels ayant entraîné la mort d'un mineur de moins de quinze ans par personne ayant autorité". Il a été écroué à Béziers.

La mère de l'enfant avait été placée en garde à vue jeudi. Quelques heures après, son compagnon, qui avait pris la fuite, a été interpellé puis lui aussi placé en garde à vue.

Fracture du crâne, hémorragie au cou, morsure humaine

Mercredi matin, la mère part travailler tôt dans la grande surface où elle est employée. Son compagnon, sans emploi, qui n'est pas le père de l'enfant, lui signale que le garçon de 2 ans ne va pas bien. Elle revient alorsà son domicile et alerte les pompiers. Ils constatent des traces suspectes sur le corps de l'enfant et préviennent les services de police. Admis aux urgences de l'hôpital de Béziers l'enfant a succombe peu après son arrivée.

L'autopsie pratiquée vendredi a révélé une "multiplicité de coups", a dit  le procureur à Béziers Henri Bec : fracture du crâne, hémorragie méningée, morsure humaine, brûlures pouvant correspondre à la projection de liquide, hémorragie au cou lié potentiellement à un étouffement.

Pour le médecin légiste, la mort de l'enfant peut être due à une cause neurologique consécutive aux nombreux coups portés à la tête ou à une suffocation provoquée. Devant l'importance de ce dossier, le parquet a requis la co-saisine de deux juges d'instruction, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte vendredi.La mère était inconnue de la justice. Son compagnon, qui portait un bracelet électronique était connu pour des faits de vol, mais pas de violence.

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