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Mort de Thomas à Crépol : "Il y a une nouvelle génération" de membres de l’ultra-droite, explique le sociologue Erwan Lecoeur

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Mort de Thomas à Crépol : "Il y a une nouvelle génération" de membres de l’ultra-droite, explique le sociologue Erwan Lecoeur
Mort de Thomas à Crépol : "Il y a une nouvelle génération" de membres de l’ultra-droite, explique le sociologue Erwan Lecoeur Mort de Thomas à Crépol : "Il y a une nouvelle génération" de membres de l’ultra-droite, explique le sociologue Erwan Lecoeur (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
France Télévisions
Erwan Lecoeur, sociologue et spécialiste de l’extrême droite, était l’invité du 12/13 info, lundi 27 novembre. Il est largement revenu sur la mobilisation de groupuscules d’extrême droite, après la mort de Thomas à Crépol.

Le week-end du 25 novembre a été marqué par des rassemblements de l’ultra-droite dans le secteur de Crépol (Drôme). Ces mobilisations font suite au décès de Thomas, 16 ans, poignardé à mort le 18 novembre. Dans ces cortèges, se trouvent de nombreux jeunes. Erwan Lecoeur, sociologue et spécialiste de l’extrême droite, explique : "Il y a une nouvelle génération, (…) mais ce n’est pas nouveau. Dès les années 60, on avait déjà des jeunes qui s’organisaient dans plein de petits groupuscules."

Des groupes en Île-de-France et à Lyon

Selon lui, depuis une dizaine d’années, "on a un foyer et un certain nombre de jeunes qui sont engagés dans ces mouvements", "qui se recomposent comme" dans les années 60. Dans les années 2013, ces jeunes "se sont retrouvés dans la rue au moment des manifestations contre le mariage pour tous ". Ce spécialiste note que certains de ces groupuscules ont été "exclus" du Rassemblement national par Marine Le Pen. On retrouve principalement ces groupuscules en Île-de-France et à Lyon (Rhône).

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